Nous avons vu dans le précédent épisode qu’il est important, que dis-je? crucial, que dis-je? VITAL, de ne pas laisser partir à vau-l’eau notre énergie pour vivre une vie plus inspirée.

Voici les 3 premiers conseils de notre chère mamie Jeannine (c’est moi hein!) pour colmater les fuites et avancer… let’s go!

Premier conseil : Arrêter de …

Arrêtez de vous en faire, arrêtez les tracas, les jugements de valeur, les critiques, les conflits, les avis sur tout et sur rien, arrêtez de vous culpabiliser, de vous forcer, de courir pour aller nul part (l’image de l’hamster dans sa roue), de ne pas vous positionner (c’est-à-dire ne pas prendre votre place).

Arrêtez de procrastiner, d’espérer (oui je sais c’est curieux, mais l’espoir idéalise un futur et rend le présent coupable !).

Arrêtez de chercher à vous divertir pendant le peu de temps libre que le travail vous laisse. STOOOOOOOOOP !

Se divertir, c’est faire diversion, ce n’est pas toujours se faire plaisir mais entretenir un schéma de pensées qui reste le même : la rentabilité, la productivité, la fuite du présent, et au final ressentir le sentiment d’incomplétude, de manque, de vide, de dissociation. Et à force de répétition, nos habitudes, nos attitudes se renforcent…

Tracer un sillon dans le sable n’est pas bien grave, il s’effacera facilement, rapidement, un simple souffle le fera partir.

Tracer un sillon dans la pierre prend plus de temps à enlever… pour le meilleur et pour le pire alors.

Deuxième conseil : Devenir vigilants face à nos pensées et schémas de pensées…

Nous sommes mécaniques et nous nous comportons souvent comme des robots. Ça se comprend puisque l’on estime que notre inconscient (que l’on appelle aussi subconscient,) occupe 80 à 90 % de notre appareil psychique.

On peut comparer cet appareil à un iceberg… imaginez la partie immergée (j’ai vérifié, c’est la partie en dessous de l’eau) représentant l’inconscient 9 fois plus grosse que la partie émergée que l’on appelle le moi, la conscience.

Autant dire que beaucoup de pensées échappe à notre vigilance ! Dans ces cas là, au lieu de vouloir contrôler et réprimer, nous pourrions aussi lâcher prise face aux situations qui semblent nous dépasser…

« Quand vous êtes face à un problème, nul besoin d’en faire une montagne de douleur : soit il y a une solution et vous finirez bien par la trouver, soit il n’y a aucune solution et dans ce cas rien ne sert de vous torturer. » Le Dalaï lama.

Et puis, avons-nous tous les tenants et aboutissants pour juger et contrôler quelque situation que ce soit ? Non. Il en va de même pour tout le monde.

Alors pourquoi blâmer un inconscient, le juger et l’emprisonner ?

À chaque instant l’esprit humain est plein de critiques et d’aprioris. Comment vivre en paix ? Chaque critique émise nous touche directement puisque nous sommes dans le même cas (ce qui est extérieur à moi et que je critique c’est moi-même car je suis au moins en partie cela!)

Essayons, d’écouter notre voix intérieure. On peut entendre ce qu’elle dit. Les mots utilisés peuvent être durs, blessants. Bon, ça on peut le remarquer facilement, n’est ce pas ?

Essayons de porter notre attention non plus sur ce qui est dit, oublions les mots et observons le ton que nous utilisons… est il doux, tranquille, aimable, chantant, bienveillant ou saccadé, rapide, agressif, critique ?

Souvent, nous ne nous rendons pas compte de cela, parce-que qui prends soin de s’en apercevoir ? Qui prend le temps ? Qui essaie de se dissocier un peu de sa chère pensée pour la disséquer à la lueur de la Conscience ?

J’espère que tout comme moi ce sera une révélation pour vous.

Parce-que là se trouve une clé vers plus de sérénité et de compassion, pour soi et pour les autres.

Le faire une fois, c’est déjà bien mais vouloir répéter cette action c’est mieux car cela nous apporte le recul comme seconde nature et c’est très utile pour comprendre nos mécanismes…

Nous sommes comme des poissons qui auraient sauté de leur bocal et qui s’agiteraient, perdus et impuissants sur le carrelage ou la moquette du salon… nous sommes asphyxiés, agités, terrorisés.

Solution : redonner du sens, trouver un certain calme intérieur, faire preuve d’introspection et prendre du recul pour observer et agir plutôt que réagir.

Alors, nous pourrons commencer à réparer la fuite, sinon ce que nous ferons sera en pure perte, perdu dans les abîmes de l’inconscience.

Quelques minutes de méditation sont aussi miraculeuses.

Une fois cela fait, mais nous pouvons nous y prendre petit à petit, nous pouvons commencer à guérir (vous connaissez le jeu de mots gai-rire ?).

Guérir, c’est retrouver de la joie, tout simplement.

Troisième conseil : Prendre des « bonnes habitudes »

Quelques idées ici pour avancer (pour carburer ais je failli écrire) : Prendre des « bonnes » habitudes…

Les « bonnes » habitudes sont celles qui vous font du bien, qui vous donnent la sensation d’être à votre place. Ce sont celles qui vous procurent de la paix et de la joie.

Ces habitudes sont celles qui vous permettent de creuser au bon endroit (en vous), de retrouver votre trésor et de vous sentir riche.

Notre caractère est fait d’habitudes :

« Qui sème une pensée récolte une action,

Qui sème une action récolte une habitude,

Qui sème une habitude récolte un caractère,

Qui sème un caractère récolte un destin. »

Stephen Covey

Considérez votre vie comme précieuse (car elle ne le sera que si vous la jugé ainsi!), apprenez, si ce n’est déjà fait, à vous aimer, vous considérer, cela est votre unique garde fou devant la dépression qui touche tellement d’entre nous. Bougez, souriez, chantez, cassez les codes, prenez vous à contre pied, surprenez vous et vivez sans réserve.

Attention, ces habitudes vous sont personnelles ! C’est à vous par votre expérience et votre ressenti de déterminer celles qui vous conviennent et vous sont les plus efficaces…

Il faut aussi faire preuve d’enthousiasme, de foi (oubliez saint Thomas) et de persévérance. Il faut 21 jours dit-on pour qu’une nouvelle habitude s’imprègne et nous devienne naturelle, facile.

Par exemple, une bonne habitude pourrait être de se lever un peu plus tôt afin de profiter du calme du petit matin.

Par exemple, une bonne habitude pourrait être de prendre soin de son corps (un peu plus, c’est mieux, cf ce qui a été dit précédemment) par une toilette minutieuse, comme si nous procédions à un rituel de purification (comment vous sentez vous psychologiquement pendant et après une douche ?).

Par exemple, une bonne habitude pourrait être de varier votre alimentation et y amener plus d’aliments dits « vivants » : fruits et légumes frais, jus de fruits et de légumes, fruits secs, graines germées, kéfir, infusions de plantes.

Choisissez une catégorie et faites votre expérience (un conseil, ne vous dîtes pas, « je vais essayer » car essayer n’est pas faire et vous ne ferait jamais… je vous vois venir).

Cette nouvelle habitude peut prendre la forme d’une sieste si vous en ressentez le besoin, même pour quelques minutes. Écoutez vos besoins, prenez soin de vous , se reposer est normal, ne rien faire fait un bien fou… ce n’est pas du temps de perdu, c’est du temps de gagné.

Tout ce qui vous fait du bien a plus de valeur que quoi que ce soit d’autre.

Par exemple, une bonne habitude pourrait être d’essayer (ah zut, j’ai dit essayer), enfin, de prendre des douches plus fraîches si revigorantes pour le corps et l’esprit ! Cela nous rend fier d’avoir dépassé notre crainte, notre hostilité au froid et nous apporte la preuve par l’exemple que nous sommes capables d’aller au-delà de notre zone de confort.

Une autre habitude pourrait être de pratiquer une activité physique que nous ressentons respectueuse pour nous : du yoga, du qi qong, du tai chi, de la marche (rapide ou non), de la gymnastique, de la randonnée ou autre.

Ce qui vous vient à l’esprit est très bien…

Choisir une activité créative est un excellent moyen aussi de se recentrer, de s’extraire du temps tout en le vivant pleinement : musique, dessin, danse, sculpture…

C’est facile et la concentration nous ramène au présent, sans esprit de rentabilité.

La vie est un jeu, pas un travail, pas une obligation. Il n’y a rien à obtenir que vous ayez déjà. Vraiment, quand la paix est là, que désirer de plus ? Pourquoi courir quand nous pouvons nous laisser porter et profiter du paysage ?

Est-ce-que vous en voulez encoooooore? Est-ce-que vous êtes chaaaaaaauds? Alors c’est par iciiiiiiiiiiii…