Pour écouter la version audio, c’est par ici:

« Fais aux autres ce que tu aimerais bien qu’ils te fassent. »

Vous connaissez sûrement la formule !

Eh bien, n’hésitez pas aussi à vous faire à vous tout le bien que vous aimeriez que les autres vous fassent et arrêtez d’être mendiants d’attention, d’amour et de reconnaissance…

Reprenez votre pouvoir et reconnaissez être importants parce-que vous l’êtes.

Vous en doutez ? Bougez pas, la méthode Coué vous connaissez ? Non plus ! On est pas sorti de la berge (j’en vois certains crier à l’infamie… cool !).

Allez Bansaï, ouvrez bien grands vos esgourdes, on y va pour un petit topo afin de découvrir sur quoi se base cette technique.

Prochainement, ce sera l’aspect plus pratique qui sera abordé. Vous en reprendrez une part?

Cette méthode a été mise au point par Émile Coué, psychologue et pharmacien français (COCORICOOOOO) du début du 20ème siècle.

Elle se base sur l’autohypnose et consiste à se répéter des affirmations positives et conscientes.

On appelle cela de l’autosuggestion ! Et ça fonctionne très bien.

Pour ceux et celles qui lisent « psychologie magasine » ou des revues féminines, vous devez connaître, le sujet revient régulièrement. Me trompe-je (qu’ouis-je? qu’entends-je? dans quel état j’erre?)

Oui, moi aussi je laisse ma part de féminité s’exprimer mais pour l’épilation du maillot ça attendra un peu…beaucoup…

Voici la définition que lui-même en donne (de la méthode Coué pour ceux qui ne suivent pas):

« L’autosuggestion c’est s’implanter une idée en soi-même par soi-même ».

Je vous dirai en tout premier lieu d’être convaincu que le résultat est inéluctable afin d’en retirer un maximum de bénéfices.

C’est la force inébranlable de votre conviction qui fera la différence.

La persuasion dont vous ferez preuve sera votre meilleur alliée, dans cette pratique comme dans la vie d’ailleurs.

Ne dit-on pas que la foi soulève les montagnes ?

Pour résumé, toute pensée (bonne ou mauvaise) est créatrice et devient réalité.

En fait, on chipote car elle est une réalité déjà, sinon on ne s’en apercevrait pas.

C’est tout le propos d’une autre loi naturelle: la loi d’attraction

La force de l’inconscient est supérieure à celle de la volonté (tant mieux, c’est plus reposant et amusant). Donc, si conflit il y a, c’est toujours la puissance de l’imagination qui prévaut.

Ce qui n’empêche pas d’utiliser sa volonté, auquel cas les effets se multiplient.

La formule Coué la plus connue est:

« Tous les jours à tous points de vue je vais de mieux en mieux »

Ça vous parle plus maintenant ?

Sinon, vous avez aussi « je vais bien, tout va bien, je suis gai, tout me plaît… » mais ça je crois que c’était dans un sketch de Dany Boon !

Il s’agit de croire en soi ce qui est très important, déterminant même.

C’est pour cela que nous devons éprouver nos capacités dans le monde et non nous réfugier (fuir ?) celui-ci.

Un enfant doit, pour être en confiance, développer sa confiance en se confrontant aux autres. Ainsi, il acquiert une meilleure compréhension de son environnement et comprend comment interagir au mieux avec lui.

Ainsi, il est bon de le laisser d’abord essayer de régler ses conflits avec les autres sans intervenir à tout bout de champ en étripant par exemple le petit salopiot qui a eu la folie de faire un croche pattes à notre progéniture en ajoutant un très gracieux, je cite : « ta mère va te reconnaître à la couleur de tes pompes ! ».

Bon, personne ne le fait (ou presque) mais beaucoup se l’imagine, j’ai un peu ou beaucoup raison ?

C’est toujours le serpent qui se mord la queue : L’expérience mène à la confiance et la confiance à l’expérience.

Seulement si l’un des 2 éléments nous fait défaut, la situation se complique et peut s’enliser.

Nous perdons alors de notre estime personnelle et les choix et expériences que nous faisons sont subis car vécus par dépit.

Alors, aiguisons notre esprit afin d’en tirer un maximum d’avantages et de ressources. Nous verrons un peu plus loin quelques techniques pratiques pour y arriver.

En attendant, comment la méthode Coué peut elle être une aide pour nous ?

Tout d’abord, elle nous permet de faire des choix en fonction de constats que nous aurons pu faire… donc, avant de commencer à changer ce qui ne nous convient pas, il faut savoir ce qui nous convient pas. Élémentaire mon cher Watson…

Déjà, nous devenons responsables de notre évolution et de notre bonheur.

C’est déjà une vraie révolution en marche.

Plus personne n’est responsable (coupable, vous avez dit coupable ?) pour nous.

Nous acquérons notre place en tant que personne indépendante, autonome, libre et ce même si nous serions encore dépendant de quelques paramètres extérieurs (nous avons tous besoin de manger, de travailler pour vivre, d’avoir un toit…)

Puis, une fois le trouble localisé, il est plus facile de concentrer nos forces dessus au lieu de se dissiper, de se sentir divisé, évaporé.

À la manière d’un rayon laser puissant, nous allons agir spécifiquement, d’une manière extrêmement localisée et utiliser notre potentiel efficacement.

Cela est compris et développé dans les arts martiaux ou même dans le yoga depuis très longtemps.

La concentration, la présence, l’engagement doivent toujours être présents, sinon la pratique se limite d’elle-même.

C’est ce qui permet aux pratiquants assidus et en recherche, des prouesses vues comme extraordinaires pour le non initié.

Dans des cas extrêmes, vous avez peut être déjà pu voir un reportage sur les sâdhu en Inde et les tapas (austérités) qu’ils s’infligent et qui ne sont pas les amuses-gueules espagnols ici bande de gourmands.

Par exemple tenir une promesse, un engagement, de rester toute sa vie un bras en l’air, ou de ne jamais s’assoir, ou encore de méditer assis au milieu de bouses de vache brûlantes et ce en plein soleil (c’est ça qui est bon !).

Pour être allé en Inde quelques fois, je peux vous dire que c’est un sacré pays ou un pays sacré, c’est selon, de contrastes en tous genres et ce genres « d’étrangetés » à nos yeux y sont encore présentes.

Cela peut nous sembler inconcevable, ridicule, inutile ou folie.

Peut-être que ça l’est… ou pas.

En attendant, il n’en reste pas moins que ces actes incompris de notre part sont des engagements forts qui rappellent aux sadhûs à chaque instant la présence à leur corps et leur divine dévotion.

L’esprit est clair, l’intériorité est absolue, l’engagement total.

Au bout de quelques temps, ce n’est plus la volonté comme nous l’entendons qui s’applique, mais une acceptation, un choix assumé, un don de soi (ce qui permet de transcender les limites de notre personne) pour ne pas dire un sacrifice (choisi et positif).

Mais restons concentrés sur la méthode qui nous intéresse. Comment utiliser au mieux la méthode Coué et être efficace sans perdre de temps ?

Ça, c’est tout l’objet d’un prochain article. A très bientôt !

Ps: et vous, avez-vous déjà expérimenté la puissance de votre esprit? Si oui, de quelles manières? N’hésitez pas à en faire part en commentaire, ici on est entre ami(e)s !