Avant même de « faire », faut-il encore pouvoir avoir l’envie et l’énergie de… c’est bien un préalable essentiel, n’est-ce-pas ?

Pour beaucoup, ces 2 aspects sont, nous dirons, « défaillants »…

Nous le constatons tous les jours : fatigue au réveil, somnolence ou manque de concentration dans la journée, besoin d’excitations et d’excitants pour tenir le coup, douleurs physiques et psychologiques, irritabilité, stress (celui-là se retrouve partout, un vrai serpent !) et bien-sûr la liste est loin d’être exhaustive…

Actuellement, nous avons le sentiment que la vie s’accélère et que nous ne nous appartenons plus (surtout quand on est parents, ces derniers me comprendront). Nous faisons, produisons, courons, rentabilisons, maximisons… nous nous épuisons. C’est tout ce que nous faisons au final.

Nous perdons notre temps à vouloir gagner notre vie: nous nous instrumentalisons et nous déshumanisations.

Avoir une vie bien remplie est elle gage de bonheur ? Sommes nous devenus si peu créatifs et joyeux que notre seule ambition est d’avancer coûte que coûte comme des chevaux de trait tirant une lourde charge, œillères de surcroît ? N’y a-t-il donc jamais de salut autre que le labeur ?

Nous sommes dans l’âge de « faire» (de « fer»). Si nous n’y prenons pas garde, nos vies deviennent vite froides comme ce métal, bon marché comme lui, inflexibles.

Savez vous que ce métal, tout comme toute chose dans cet univers est doté d’une symbolique ?

Voilà quelques unes de ses attributions que l’on retrouve dans différentes traditions: la robustesse, la dureté, la rigueur excessive, le mal, la brutalité, la tyrannie, le combat, le travail, la malédiction, l’épreuve et même la mort !

Alors, ça vaut ce que ça vaut, on est d’accord, mais il n’en reste pas moins que la comparaison avec ce que peut produire trop de « faire » (vous suivez toujours ?) me semble intéressante.

L’énergie et l’amour sont les carburants de notre vie.

L’énergie et l’amour sont le carburant de votre vie. Sans eux… la panne sèche !

On peut grossièrement comparer notre corps à un véhicule ayant besoin de carburant pour avancer. Nous sommes dotés de moteurs et de mécaniques plus ou moins puissants et perfectionnés.

Certains seront diesel et prendront plus de temps pour se mettre en marche, d’autres seront plus réactifs, puissants, performants.

Aprés, il existe des véhicules diesel plus pluissants que d’autres fonctionnant à l’essence, mais bon, vous avez compri l’idée, je ne suis pas spécialiste en mécanique automobile !

Nous sommes tous différents et cela est très bien même si des fois nous préférerions être quelqu’un d’autre, en prendre sa vie ou acquérir les qualités et compétences de ceux que nous admirons ou honorons.

Cela peut, par comparaison, nous donner un sens à l’action, nous définir et nous permettre d’envisager où nous en sommes.

Je pense que cela est trompeur. Nos différences sont nos forces car elles nous sont propres… Soyez vous-même, les autres sont déjà pris. Quel intérêt d’être la copie conforme (qu’on forme) ?

Nul besoin de ressembler à Brad Pitt ou Monica Bellucci pour aimer et être aimé (enfin si ce sont vos idéaux à vous… vous pouvez en choisir d’autres).

Plus facile à dire qu’à faire, c’est ça ? Oui et non. Aller vers plus de simplicité, de compréhension et d’authenticité, c’est un choix que nous pouvons prendre.

Notre pensée guide nos actions. Alors autant la rendre consciente, au moins un peu plus, et doucement y voir plus clair.

Mais voilà, comment faire pour se sentir aimé et aimer quand nous vivons stress, frustrations, questionnements, doutes ? Comment faire quand nous sommes pris dans le tourbillon infernal de 1000 tâches quotidiennes qui se suivent et s’entremêlent même ? Comment faire quand notre vie n’est plus que devoirs et obligations ? Comment être en Paix dans un monde qui nous semble en guerre ? Comment ? comment ? Comment ?

Eh bien, la réponse passe toujours et exclusivement par vous-même.

Vous êtes là clé de votre bonheur, vous en êtes responsables (ce n’est plus une obligation, c’est une liberté de l’être).

C’est à vous qu’il revient de déterminer vos priorités et d’avancer. Personne ne pourra mener vos vies à vos places.

Faîtes à vous-même ce que vous aimeriez que les autres vous fassent !

Certains vous utiliserons, oui, justement parce que vous les laissez faire en ne prenant pas la mesure de vos vies.

Ce que vous ne vous donnez pas (entre autre du soin, de l’attention, de l’amour), vous allez le chercher à l’extérieur en allant le quérir, le demander, le glaner, le forcer.

Vous devenez mendiants alors que vous êtes déjà souverains !

C’est une réalité scinique que la plus grande partie d’entre-nous vit. C’est une grande usurpation d’identité, une grande illusion que nous nous sommes créés.

Combien de temps passons-nous à satisfaire les exigences des autres (que ce soit professionnellement ou pas d’ailleurs) ?

Il nous faut ouvrir les yeux sur cette réalité pour ensuite retrouver une possibilité de se libérer de cette situation.

Connaissez-vous cette citation de Steve Jobs (le co-fondateur d’Appel) : « Si vous ne travaillez pas pour vos rêves, quelqu’un vous embauchera pour travailler pour les siens ».

Professionnellement parlant, cela est manifeste ! Combien de temps passons-nous chaque jour au boulot ? Si on rapporte ça sur une vie (on prendra la moyenne arbitraire de 78 ans) cela fait un calcul de 90000 heures, soit 10 ans à travailler.

Pour info :

Cela peut sembler pas grand-chose, mais nous passons aussi, du coup, en moyenne, 1 an pour nous rendre sur notre lieu de travail, 27 années de dodo (environ 1/3 de notre vie), 6 années aux tâches ménagères, 4 années pour manger, 3 années en évacuation aux toilettes, environ 2 années et demi pour nos soins d’hygiène corporelle (on s’entretient donc si peu que ça ? Moins encore que le ménage extérieur?)…

Rien que pour ces tâches quotidiennes, banales, cela fait : 10 + 27 +6 + 4 + 3 + 2,5 = la tête à toto = 52,5 années si mes calculs sont bons !

Bien-sûr, c’est une estimation moyenne et revue à la baisse car beaucoup d’aléas il y a (le dire en se prenant pour Yoda, ça me fait sourire).

Bien-sûr, il faut bien vivre, nous ne sommes pas des arbres, nous sommes dotés de jambes pour nous mouvoir. Néanmoins, ce que je veux que nous réalisions, c’est que pour avancer, il nous est nécessaire d’en avoir l’envie et l’énergie de le faire.

Il vous faut absolument retrouver l’énergie pour avoir envie de vivre sans restrictions, d’une manière expansive et libre. C’est une conditon primordiale et indispensable à toute avancée.

Votre énergie vous permet d’avancer, de faire des choix assumés et d’être fort. Pas pour vous sentir supérieur, bien que l’on puisse se méprendre, mais pour vivre confiant et avancer avec plus de légèreté dans la vie.

Voici les remèdes de grand-mère de mamie Jeannine, ses secrets d’éternité (outre le masque aux concombres):

Tout d’abord, comment avoir un réservoir plein et avancer si celui-ci est troué ?

Vous avez beau vouloir le remplir, c’est un puits sans fonds, devrais-je dire un réservoir sans fin, et cela demande plus d’énergie que cela en rapporte… c’est pas rentable !

Suivez les 3 premiers conseils de notre chère mamie Jeannine dans ce deuxième volet : TADAAAAM !